Lettre Intérieure, le 09/05/2012

Publié le par Fabienne Lacondemine

Je ne serai d'aucune utilité si je vous disais que construire sa vie est un bien vilain mot.

En effet, il serait plus utile de dire que ce qui est à l'origine de la vie est le doute de soi, le doute de la vie, à condition qu'on ne soit pas aller chercher trop loin dans les analogies de la peur, la peur de vivre, la peur d'aimer un tant soit peu son semblable.

Mais au fait, qu'est-ce que la peur sinon une énergie divine juste là pour permettre aux humains de connaître l'essentiel de leur être, l'essentiel de leur être divin.

Pourquoi ne pas admettre que nous ne sommes là en cette vie que pour nourrir cette peur jusqu'à ce qu'elle soit transcendée, aboutie, et pour que jamais plus elle ne revienne nous encombrer.

Pourquoi faut-il expulser la peur panique de l'échec, la peur panique de la soif, la peur panique du vide, si ce n'est pour mieux la visualiser et la couper de notre être en devenir?

Nous sommes tous allés plus loin chercher la source de notre contentement, mais jamais là où il était. Pourquoi?

Tout simplement parce que nous sommes affamés de connaissances, affamés de savoir qui sera l'élu parmi nous, qui aura obtenu le diplôme, obtenu le certificat attestant de notre efficacité. 

Alors quittons ce subterfuge et rallions-nous à la principale source de vie qui est la nôtre: notre essence divine.

Notre essence divine qui est là pour nous rappeler que nous sommes là pour une seule et unique chose: la gloire de notre âme, la perfection de notre être et le ravissement de notre être tout entier.

Alors qui croit-on capable de faire cela? Des illuminés comme moi, qui ont soifs de connaissances encore et toujours? Ou encore des êtres qui n'ont que faire de ce que veut dire la vie, de ce que veut dire le monde ici-bas.

Pourquoi tant de bavardage? Ecoutons -nous plutôt être et vivre au rythme du firmament, belle enfant. Nous sommes là pour notre plus grand rêve, celui d'exister avant tout et tout ce qui importe est maintenant derrière nous, dans la forme illusoire de la vie.

Je ne sais pas où tout cela me mène mais j'ai conscience du bien-être que cela me procure quand je pense à ce que j'ai parcouru tant de fois et qui ne sera plus jamais à refaire. Pourquoi s'obstiner sans fin sur quelque chose qui n'en vaut pas la peine.

A quoi sert de s'égosiller à dire quelque chose qui ne correspond pas à notre forme de penser, pourquoi s'attarder sur quelque chose d'implapable puisqu'on le sait , la terre n'en finit pas de tourner et de se transformer.

A quoi bon retourner en son être si ce n'est pas déjà fait il y a fort longtemps de tout çà, alors que l'on ne sait plus qui l'on est et par là où l'on est passé.

Utilisez votre discernement, utilisez votre jugement, il est là pour vous éclairer, vous guider, il n'est pas là pour vous tromper mais juste pour vous souvenir de l'être exceptionnel que vous êtes, et qu'il n'y a pas d'autre plan que le vôtre, dans ce firmament  infernal que nous avons mis en oeuvre voilà quelques éons.

Pourquoi ne pas se rappeler que nous sommes là pour une seule et unique raison, la nôtre, la sienne et la leur, pour ne plus oublier qui nous sommes, de tout état, de tout bord, de toute origine.

Alors soyons sur le chemin de nos coeurs et ouvrons le chemin de la liberté retrouvée, celle de la liberté d'être avec soi, tant aimé, tant éprouvé mais tant choyé.

Car nous ne sommes jamais perdu, jamais égaré, jamis isolé. C'était là une simlple illusion.

 

Lettre Intérieure

Fabienne

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